Il y a un mois, nous lancions le projet «Protégez les réfugiés mineurs à Paris» sur la plateforme de financement Commeon(link is external). En un mois, vous nous avez permis de récolter près de 5 000 € pour mettre à l’abri ces mineurs la nuit. Un grand merci aux 85 donateurs !

Mais le financement ne s’arrête pas là. Le budget des nuits de mise à l’abri s’élève à 12 000 € par mois.
Pour continuer à nous aider, parlez-en autour de vous, à votre entreprise, etc.

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IMPORTANT : Utopia 56 est reconnue d’intérêt général. Ainsi les dons effectués sont déductibles à 66% sur votre feuille d’impôt. N’hésitez pas. Par exemple, un don de 10 € ne vous coûtera que 3,40 €, un don de 30 € seulement 10,20 €, un don de 50 € seulement 17 €, etc.

TÉMOIGNAGES

Quelques histoires de mineurs à Paris mis à l’abri ces dernières semaines grâce à vos dons :

  • Khaled, Afghan, 15 ans ; Jamshid, Afghan, 17 ans ; Tedros, 15 ans, Érythréen, ont tous les trois de la famille en Angleterre et sont en cours de réunification familiale. Cela a évité que ces jeunes tentent de traverser dangereusement dans des camions depuis Calais. Nous sommes en attente de la réponse du Home Office Anglais.
  • Abdoulnasser, 14 ans et Ismail, 15 ans, deux Soudanais. L’un n’a pas vu sa minorité reconnue, car il n’a qu’une photo d’un « birth certificate » et non un original, qu’il ne pourra pas se faire envoyer du Soudan du Sud. L’autre a malheureusement manqué son évaluation de minorité, il n’a pas eu la chance d’obtenir un second rendez-vous. Leur frère les attend en Angleterre.
  • Makaele, Erythréen, 17 ans. Un des rares Érythréens qui souhaite rester en France. Longtemps emprisonné en Libye, son seul souhait est d’apprendre le français et d’aller à l’école. Sa minorité n’a pas non plus été reconnue.
  • Mohammed et Moussa, 16 ans, du Mali. Se font envoyer des documents d’état civil du pays pour se faire un passeport, une carte d’immatriculation consulaire et démontrer leur minorité non établie.
  • Fatim, 17 ans et Pinda, 16 ans, Ivoiriennes. Elles auraient dormi à la rue sans ces nuits d’hôtels. Elles dorment parfois en famille lorsque nous leur trouvons des solutions. Fatim a eu son audience devant le juge des enfants ce mardi 11 avril. Elle n’a pas été reconnue mineure, alors qu’elle a fait les démarches pour se faire un passeport au consulat Ivoirien. Pinda attend toujours sa convocation…

Et puis, il y a eu aussi Umar, Nuur et Ali Assad du Pakistan, Omar et Seydina de Guinée Conakry, Mustafah et Naweed, d’Afghanistan, qui sont maintenant placés par l’ASE (aide sociale à l’enfance) suite à une décision du Juge des enfants et en attente d’expertises documentaires ou osseuses.

Et d’autres encore, des primos arrivants très jeunes ou particulièrement vulnérables sans solution pour la nuit. La mobilisation continue.

En plus des nuits de mise à l’abri, Utopia 56 met en place un réseau d’hébergement citoyen pour les réfugiés majeurs et pour les mineurs étrangers isolés qui ne sont pas pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Vous êtes intéressé(e) ? Plus d’informations en cliquant ici.